Les risques naturels

Le territoire de la commune de Claix est exposé à 6 risques naturels majeurs : phénomènes météorologiques, inondations (crue torrentielle et inondation de plaine), séisme, mouvements de terrain, feux de forêt et sécheresse.

Dans un contexte de changement climatique, les événements météorologiques extrêmes sont amenés à être plus fréquents, plus longs dans le temps et plus intenses. La ville de Claix n’échappe pas à la règle : le risque incendie est une préoccupation grandissante, les glissements de terrain sont plus fréquents...

Les phénomènes météorologiques

Les risques météorologiques regroupent des phénomènes habituels (pluie, neige, vent, chaleur…) qui peuvent avoir de lourdes conséquences sur la population, les biens et l’environnement.

Tous les jours, Météo France diffuse deux cartes de vigilance, une à 6 heures et une à 16 heures, informant les autorités et le public des dangers météorologiques. En fonction de l’intensité de l’événement (vert, jaune, orange et rouge), la carte de vigilance est accompagnée d’un suivi de l’évolution du phénomène, et de conseils de comportements que chacun est invité à suivre.

La ville de Claix est concernée par les phénomènes suivants : canicule, orages, vent violent, grand froid, neige et verglas.

Pour savoir si notre département est actuellement sous vigilance , appuyez ici 

La canicule

Qu’est-ce qu’une canicule ?

Météo France définit une vague de chaleur comme l’observation de températures anormalement élevées pendant plusieurs jours consécutifs. Le jour, les températures atteignent ou dépassent 34°C et ne descendent pas sous 20°C la nuit.

Qui est vulnérable ? 

Face à une chaleur intense, tout le monde est vulnérable ! Selon Santé Publique France, même « les adultes en très bonne santé physique et pratiquant une activité physique régulière et soutenue » sont menacés.
Pour maintenir notre température corporelle à 37°C, notre organisme met en place des mécanismes de thermorégulation (transpiration, augmentation du débit sanguin…). A noter que ce n'est pas la transpiration en elle-même qui nous rafraîchit, mais plutôt son évaporation. À mesure que la température s'élève, la capacité de notre organisme à se rafraîchir diminue.


Gare aux températures humides ! Pour une bonne lecture, chaleur et taux d'humidité doivent être considérés ensemble. En effet, plus l’air est humide, plus il est difficile pour la sueur de s'évaporer. On sait quand l'air atteint une humidité de 100 %, nous avons beau transpirer, notre sueur ne nous refroidit pas ; l'air ambiant est tellement saturé en eau que celle-ci ne s'évapore plus. Une température égale ou supérieure à 35°C combinée à une humidité de 100 % rend impossible pour l'homme de résister (phénomène connu sous le nom de « thermomètre mouillé »).

Comment y faire face ?

Chaque année, l’Etat met en place un « Plan National Canicule » (PNC). Vous pouvez retrouver les actions de ce programme en cliquant ici.

Quelles sont les mesures engagées par la ville ?

Un répertoire « canicule » existe au CCAS. Les personnes inscrites peuvent bénéficier d'appels téléphoniques s'assurant que tout va bien pendant les périodes de fortes chaleurs. Pour figurer sur ce répertoire, contactez le service gérontologie au 04 76 99 99 06. Durant les périodes de canicule, une salle climatisée au CCAS est également mis à disposition les après-midis (allée du 18 juin 1940).
Les services de la commune assurent une veille météorologique afin de prévenir les épisodes de fortes chaleurs. 

 En cas de canicule, adoptez les bons réflexes ! 

LA QUESTION POUR APPROFONDIR VOS CONNAISSANCES :  QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE LA CLIMATOLOGIE ET LA MÉTÉOROLOGIE ?

Il est important de ne pas confondre ces deux termes. La météorologie, c’est l’étude du temps qu’il fait « tout de suite ». Elle se traduit par des valeurs instantanées et locales de la température. La climatologie étudie les conditions météorologiques sur de grandes zones géographiques (pays, continents, terre) sur de longues périodes (siècles). Pour illustrer cela, on peut dire que la météo correspond à la note d’un élève à un devoir de mathématiques et que le climat correspond à la moyenne annuelle de la classe toutes matières confondues.

Météo et Climat ne s’intéressent donc pas aux mêmes échelles spatio-temporelles. Dans un contexte de réchauffement climatique, il peut faire froid en mai. Ce phénomène ponctuel et local ne permet pas de conclure d’un point de vue global sur le climat. 

Pour aller plus loin, consultez la vidéo 

Les inondations

Une inondation (ou crue) se définit comme l’accumulation d’eau dans des zones qui, en temps normal, ne sont pas submergées. A Claix, différentes inondations sont possibles :
Inondation de plaine, lorsque la rivière sort de son lit mineur lentement et peur inonder la plaine pendant une longue période ;
Inondation par remontée de nappe, en cas de précipitations abondantes, le niveau de la nappe phréatique remonte, entraînant une inondation des zones alentours ;
Inondation torrentielle, suite à des phénomènes pluvieux intenses, les eaux ruissellent et se concentrent rapidement dans le cours d’eau, engendrant des crues rapides, brutales et violentes.
Ruissellement sur versant, suite à de fortes précipitations, l’eau s’écoulera en dehors du réseau hydrographique. Ce phénomène peut provoquer l’apparition d’érosions localisées (ravinements).

Pour savoir si vous êtes concerné par le risque de crue torrentielle ou l’inondation de plaine, cliquez sur le terme.

La question pour approfondir vos connaissances :  quelle est la différence entre une crue centennale et crue décennale ?

Nous entendons souvent parler de ces deux termes, mais savons-nous les différencier ? Si une crue a 1 chance sur 10 de se produire chaque année, on dit qu’elle est décennale. Si elle a 1 chance sur 100 d’arriver chaque année, on dit alors qu’elle est centennale. Attention, cela reste des probabilités et le changement climatique en venant modifier notre climat, modifie aussi ces statistiques. 
Pour rester informé, rendez-vous sur Vigicrues . Intuitif, ce site vous avertit sur le risque de crue des grands cours d'eau à travers quatre niveaux de vigilance : du vert (pas de vigilance) au rouge (risque de crue majeure). Notre territoire est concerné par le Drac Aval. Il offre également un accès aux relevés de mesure des débits des cours d'eau par station, ainsi qu'à l'historique des dernières inondations. 
En cas d’inondation, adoptez les bons réflexes ! 

Le séisme

La commune de Claix est soumise au contexte général de la région grenobloise et est classée en zone 4 de sismicité moyenne (la plus élevée en France métropolitaine). 
Pour consultez le zonage réglementaire en vigueur, cliquez ici 
En cas de séisme, adoptez les bons réflexes ! 

Les mouvements de terrain

Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal du sol et du sous-sol. Ces phénomènes naturels sont d’origines très diverses. A Claix, 4 types de mouvements de terrain peuvent se produire : chute de blocs rocheux, retrait-gonflement, glissement de terrain et effondrement de cavités souterraines.
Pour savoir si vous êtes concerné, cliquez ici .

Focus sur la « Restauration des Terrains en Montagne » (RTM)

La RTM, de l’Office National des Forêts (ONF) est une politique financée par l’Etat français.
Les objectifs sont les suivants :

- Apporter une expertise visant à prévenir les risques ;
- Accompagner et donner des conseils aux communes lors d’événement ;
- Intervenir sur site pour réaliser des travaux.

 Suite à des éboulements survenus en 2018 sur la route du Peuil, et à la demande de la commune, le RTM a permis en 2021 une revégétalisation naturelle du terrain. 

Voir l'image en grand

Adoptez les bons réflexes : dès l’apparition de fissures ou d’affaissements dans le sol, de blocs en surplomb ou désolidarisés sur une falaise, ou de toutes autres modifications importantes dans les constructions, contactez immédiatement la Mairie 

Les feux de forêt

Un feu de forêt se définit comme un incendie qui concerne une surface minimale de 0.5 hectare en milieu naturel. Ces feux sont pour la plupart du temps d’origine anthropique (barbecue mal éteint, mégot, feux d’artifice …). 

 Prévenons les feux de forêt ! 

Restons informés
Les conditions météorologiques influent fortement sur le départ et la propagation des feux. Le vent apporte de l’oxygène, active la combustion et modifie la direction du feu. La chaleur dessèche les végétaux par évaporation et augmente sa propension à s’enflammer et à brûler. La foudre peut aussi être à l’origine d’un départ de feu. Dans un objectif de prévention, Météo France a récemment développé la Météo des forêts. De juin à septembre, une carte de vigilance est publiée chaque jour, permettant d’informer en temps réel la population sur le risque incendie.

Pour plus d’informations, cliquez ici 

Gardons nos espaces à l'abri des flammes : consultez les directives
A l’intérieur et à moins de 200 mètres des espaces boisés de la commune (colline de Comboire, forêt communale, bois du Perthuis…) des interdictions s’appliquent (consultez l'Arrêté Préfectoral du 28 avril 2017 sur l'emploi du feu).

 Adoptons les bonnes mesures de prévention 
Un arrêté préfectoral de 2013 instaure sur notre commune l’obligation légale de débroussaillement (OLD).
Pour savoir si votre parcelle est concernée, rendez-vous ici 
Pour bien comprendre l’intérêt du débroussaillement, consultez la vidéo 


En cas de feu de forêt, adoptez les bons réflexes ! 

La sécheresse

Le changement climatique entraîne une augmentation des épisodes de sécheresse prolongée, caractérisée par l'absence ou l'insuffisance de précipitations. Ce phénomène entraine des conséquences telles que : l’assèchement des cours d’eau, la déstabilisation des milieux naturels, l’approvisionnement en eau potable, l’augmentation du risque d’incendie, des dommages aux constructions (fissures)… 

Les comportements à adopter sont définis par l’arrêté pris par le Préfet. On dénombre 4 niveaux de gravité :
Niveau 1 : la vigilance, correspond à des incitations visant à économiser l’eau ;
Niveau 2 : l’alerte, définit des restrictions sur les prélèvements en eau. Par exemple, le lavage des véhicules hors des stations professionnelles est interdit ;
Niveau 3 : l’alerte renforcée, indique de nouvelles restrictions sur les prélèvements en eau. Par exemple, le lavage de voiries, de façades et de toitures devient interdit.
Niveau 4 : « crise sécheresse », représente le pallier maximal en matière de restrictions d’eau. A ce stade, l’arrosage des potagers privés, des stades enherbés sont interdits, par exemple.

Pour savoir si des restrictions d'eau s'appliquent, consultez VIGIEAU