Architecture et hameaux

LE BOURG

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Le bourg

LE CHÂTEAU DELPHINAL

Ancienne possession de la famille de Claix connue dès 1108 puis des Dauphins.
Il ne reste aujourd’hui du château féodal que le donjon avec un demi-oculus de l’ancienne chapelle et une partie de l’enceinte castrale. Le blason de la famille de Claix a été repris comme emblème par la commune.

L'ANCIENNE MAISON DE MARIETTE D'ENGHIEN

Devenu seigneur de Claix en 1421, Jean d’Orléans, le « Beau Dunois », compagnon d’armes de Jeanne d’Arc, installa sa mère, Mariette d’Enghien, vers 1433 dans cette demeure dont la tour garde un caractère médiéval bien marqué. Elle possède également de belles fenêtres à meneaux et en réemploi, une fenêtre gothique du 14ème siècle.

LA GRANGE AUX DAMES

Probable maison forte médiévale ainsi nommée depuis l’époque (1777) où les Carmélites de Grenoble (ou Dames) utilisaient le bâtiment pour stocker les récoltes de leurs possessions agricoles de Claix. La tour du XVème siècle renferme un escalier gothique à vis et une charpente en croix de Saint André. Les façades sud et nord conservent des fenêtres à meneaux du XVIème siècle.

L'ÉGLISE SAINT PIERRE

 

Détruite en 1823, l’église a été construite en 1827.

Elle héberge plusieurs objets historiques :

  • Christ en Croix du XVIIIème, le tableau dit de Saint Bruno du XVIIIème
  • Le reliquaire de la Vraie Croix (monuments historiques au titre des objets mobiliers),
  • Une collection de chapes et chasubles du XIXème siècle
  • Le tapis confectionné par les femmes de la paroisse (1875).
  • Les cloches de 1853...

LE CHÂTEAU DE MONTOLIVET

Le Mont Olivet est connu depuis 1296. Il appartenait alors à la famille de Chypre qui lui avait donné ce nom par analogie au Mont des Oliviers de Jérusalem. De 1302 à 1900 ce fut l’endroit où se tenaient les foires de Claix. En 1901, on y construisit ce manoir dans un style inspiré d’un château de la région de Nuremberg.

LA PLACE DES ALPES

La plus ancienne place de Claix. Toutes les maisons qui la bordent sont antérieures à 1784 et certaines remontent au Moyen Age (arc gothique).
Au centre, une tour appelée aujourd’hui « Tour des Alpes » avec une belle charpente chevillée et une balustrade travaillée, jadis appelée « la Lanterne » ou le Beffroi déjà mentionnée en 1784.
Ce bâtiment énigmatique a pu être le local des consuls de Claix, avant l’époque révolutionnaire.

LE KIOSQUE À MUSIQUE

Construit en 1934 sur les anciennes écuries du Baron Bougault. Il est très représentatif de l’architecture d’agrément de l’époque.
En médaillon : Joseph Vial, membre fondateur de la Fanfare de Claix en 1869 et Maire de Claix de 1902 à 1908.
Face au kiosque, la mairie de Claix, ancien hôtel Michel au début du XXème siècle.
A gauche de l’entrée, le blason représente les armes d’argent au chevron d’azur accolé de trois croisettes tréflées de la famille de Claix connue dès 1108.

LES ESCALIERS "DITS DE FAÏENCES"

Ils semblent avoir été construits sur la partie Sud des fossés du burgus. A deux emplacements apparaissent les traces d'anciennes portes ou poternes de l'ancienne enceinte.

LE HAMEAU DE LA RONZY

La plus ancienne mention de ce hameau remonte à 1374, dans les comptes de Grésivaudan sous l’appellation « de Ronzia ».

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Ronzy

LE CHÂTEAU DE LA RONZY

Construite au XVIIème siècle par la famille de Dorne, la maison de maître fut modifiée en 1830 par l'adjonction d'un grand perron et d'un escalier à double volée hémisphérique. Le toit à quatre pentes douces et le crépi ocre des façades lui donnent l'aspect des demeures de Toscane dont elle est vraisemblablement inspirée. Une partie du domaine a été labellisée par la Fondation du Patrimoine en 2005. Depuis 1709, il appartient à la famille Royer, qui a donné au Dauphiné de nombreux magistrats.

LE HAMEAU DE FURONNIERES

C’est l’un des plus anciens hameaux de Claix. Il est cité dès 1374 dans les comptes du Grésivaudan sous la forme « Funeriis ». Il comporte de nombreuses demeures anciennes (propriétés privées) et des témoins du patrimoine rural.

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Furonnières

LE CHÂTEAU DE FURONNIÈRES

Construction du milieu du XVIIIème siècle, avec un toit à la Mansard. Elle appartenait à Jean François d’Hugues, chevalier de Malte, qui fit édifier en 1824 une chapelle dans sa propriété. Les communs, pigeonnier à deux tours et magnanerie, ont été convertis en habitations.

LA « MAISON DES CHAMPS »

LA « MAISON DES CHAMPS »

Ancienne propriété acquise en 1712 par la famille Beyle (Stendhal enfant y séjourna à de nombreuses occasions). Chérubin Beyle, père de Stendhal, y construisit en 1806 une « bergerie modèle » pour son troupeau de mérinos, qui comptait en décembre 1807 deux cents têtes (brebis et agneaux) et était alors « le plus beau qu’il y eut en France »

LA FONTAINE PUBLIQUE

Grand bassin en pierre d’origine fort ancienne déjà mentionné au parcellaire de 1655.

 

 

LE FOUR COMMUNAL

Four banal mentionné en 1784 et restauré en 1983.

LE HAMEAU DE MALHIVERT

 Malhivert est un hameau important de Claix situé au nord-ouest de la commune à une altitude moyenne de 450 mètres. Il apparaît très tôt dans l'histoire de la commune, dès le XIVème siècle sous la mention "Malyverie". La forme actuelle apparaît au XVIIIème siècle. Malhivert a toujours été un hameau de taille importante : en 1566, il était le plus riche et le plus peuplé.

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Malhivert

LA MAISON NEBON

La tradition en fait une ancienne « demeure noble ». Le seuil de la porte indique la date de 1751. Il pourrait s’agir de l’époque d’une réfection de la maison et non de sa construction originelle, puisque le cadran solaire situé sur la façade Est porte la date de 1750. Il s’agit d’une peinture murale avec un croissant de lune et une frise végétale. En partie haute on peut lire la devise « Ultimam Time » qui signifie « (redoute) la dernière heure ». C’est le seul cadran solaire existant encore sur Claix. Il a été restauré en 2002 par l’atelier Tournesol. Le bassin en pierre est daté de 1762 avec les lettres « C.R. » pour Claude Rolland, consul de Claix. Le four en pierre de plan rectangulaire ouvert à l’ouest date vraisemblablement de la même époque

LA MAISON DU DUC DE MALAVERT

Demeure de 1615, avec encore une fenêtre avec ferronnerie à fleur de lys et une à meneaux.

LE HAMEAU DE LA COTE

Situé sur les hauteurs de Claix, à une altitude moyenne de 460 mètres, au dessus de Furonnières, le hameau de la Côte est cité dès 1337, dans les comptes du châtelain Jean de Villars sous la dénomination « Costa Villa ».

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LE HAMEAU DE LA COTE

L’ANCIENNE MAISON FORTE DE LA CÔTE

Les bâtiments sont situés sur l’emplacement supposé de l’une des maisons fortes citées dans l’enquête delphinale de 1339. Reconstruits en partie aux XVIIème et XVIIIème siècles, ils conservent des restes gothiques et renaissance ainsi qu’une chapelle remontant à 1604.

LE HAMEAU DE COSSEY

C’est le plus ancien des hameaux de la commune de Claix. Par le cartulaire de Domène, on sait que la plus ancienne mention remonte au 10 août 1058.

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LE HAMEAU DE COSSEY

LA CHAPELLE SAINT-JEAN

Ancienne église paroissiale attestée dès 1085 comme possession du monastère clunisien de Domène.

Elle conserve :
- Un chœur gothique avec des peintures du 17ème siècle récemment restaurées.
- Un beau bénitier gothique du 15ème siècle avec une inscription latine gravée « ici nait la vie »
- Et des fonds baptismaux.

LE CHÂTEAU DE COSSEY

Ancienne demeure d'Ennemond de Servien, ambassadeur de France auprès de la cour de Savoie à Turin sous le règne de Louis XIV. D'origine imprécise (maison forte ?), le château dans son état actuel remonte aux XVIIème et XVIIIème siècles.

HABITATIONS DU XVIÈME SIÈCLE

Face à l’entrée de l’église, habitations mitoyennes d’intérêt exceptionnel remontant au XVIème siècle.

BASSIN FONTAINE

Déjà mentionné en 1534 ce qui en fait le plus ancien connu de Claix.

LE FORT DE COMBOIRE

Dernier construit (1882-1884) des forts de la ceinture grenobloise, c’est aussi le mieux conservé.
De type « Séré de Rivières » il est constitué de casemates voûtées couvertes de terre entourant une cour centrale et enceinte fortifiée limitée par un fossé. Le fort était pourvu de batteries hautes situées sur les casemates enterrés, et de batteries extérieures, à proximité immédiate.

LE HAMEAU DE LA BALME

Situé sur une terrasse en surplomb du Drac et au pied du rocher de Comboire, il est riche d’histoire. Il est connu avec certitude dès le XIIIème siècle, mais sa situation exceptionnelle laisse penser qu’il est beaucoup ancien. On peut y découvrir :

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Hameau de La Balme

LE CHÂTEAU DE LA BALME ET SES DÉPENDANCES

L’ensemble des bâtiments de la Balme fut une importante possession des évêques de Grenoble dès 1226 et jusqu’a la Révolution. La chapelle Sainte Marie Madeleine (propreté privée) remonte à 1300 et servait de maladrerie.
A l’origine maison forte, le château a été reconstruit au milieu du XVIIème siècle par Ennemond de Servien, seigneur de Cossey et de la Balme. Il conserve, sur la porte principale, le blason des Raby, possesseurs du château entre 1713 et 1780.

ALLÉE DE LA BALME

Très belle allée privée accédant au Domaine de la Balme est figurée sur la carte 12 du parcellaire de Claix de 1784. Elle est bordée de magnifiques marronniers et tilleuls... Une centaine d’arbres plusieurs fois centenaires, sur une longueur de 440 m.
C’était l’allée d’apparat d’accès au domaine, sans doute privée puisque le chemin de Cossey à la Balme et celui de la Balme au Bourg existaient déjà.

LA GLACIÈRE

Curieux et rare édifice (on n’en connait que deux pour tout le département de l’Isère) construit vers 1659 sous la forme d’une grotte. On y stockait la glace provenant du Vercors qui était vendue l’été aux familles nobles de Grenoble et des environs. Elle appartenait à Abel de Sauterau conseiller au parlement qui en avait obtenue le monopole de l’exploitation du roi Louis XIV.
Ancienne propriété de François Blanc
Demeure d’époque Renaissance, achetée en 1711 à Joseph de Tertulle, marquis de Pluvinel, par François Blanc dit « La Goutte » poète patoisant, auteur du célèbre « Grenoblo Malherou ».

LE HAMEAU DE PONT ROUGE (LE RIDELET)

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LE HAMEAU DE PONT ROUGE (La RIDELET)

LE VIEUX PONT DE CLAIX SUR LE DRAC

Elevé entre 1608 et 1610 par Jehan Albert et Pierre Salomon sous l’administration du Duc de Lesdiguières. L’arche unique de 46 m d’ouverture est une des plus hardies de l’époque, ce qui lui valut d’être considérée comme une « merveille du Dauphiné. Le pont est classé monument historique depuis 1898.

 

Mise en lumière du Pont Lesdiguières

Après d’importants travaux de restauration, le vieux Pont Lesdiguières est aujourd’hui mis en valeur par un éclairage nocturne. Depuis le 12 juillet 2010, les deux ponts s’illuminent à la tombée de la nuit. Il aura fallu pas moins de 16 projecteurs pour révéler par une lumière rasante (en blanc chaud) l’architecture du vieux pont et 72 réglettes pour souligner le pont neuf (en blanc froid).
Cette opération portée conjointement par les communes de Claix et Pont de Claix a reçu le soutien financier du Conseil Général de l’Isère et un avis favorable de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC).
Afin d’allier la mise en valeur du patrimoine et l’efficacité énergétique de l’opération, les deux communes ont intégré au cahier des charges des critères environnementaux comme : la réduction de la durée d’éclairement par une extinction des lumières dès 1 heure du matin le recours à la technologie à LEDs (faible consommation, durée de vie plus longue, coût d’entretien plus faible). Cette mise en lumière conclut admirablement les nombreux efforts de la Municipalité de Claix pour mettre en valeur ce Monument historique (restauration du Pont et de la salle Mandrin, aménagement de l’entrée de ville et de la Montée Georges Tord).

L’ANCIENNE PORTE DU PONT DE CLAIX

Elle se trouvait à l’extrémité du vieux Pont côté Claix. Deux inscriptions étaient gravées sur son arche.

L’une tournée vers Grenoble :

« HENRI LE GRAND TRES CHRETIEN / ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE / DAUPHIN DE VIENNOIS / PERE DE LA PATRIE TOUJOURS AUGUSTE / VICTORIEUX TRI0MPHANT / APRES AVOIR VAINCU SES ENNEMIS / ET LA PAIX RETABLIE TANT PAR MER / QUE PAR TERRE EN TOUTE L’EUROPE / PAR L’AVIS ET CONDUITE DE TRES ILLUSTRE / FRANCOIS DE BONNE DUC DE CHAMPSAUR / SEIGNEUR DES DIGUIERES POUR LE BIEN / ET COMMODITE A JETE LES FONDEMENTS / DE CE MERVEILLEUX OUVRAGE / ROMANAS MOLES PUDORE SUFFUNDO (Je fais honte aux constructions romaines).
L’autre tournée vers le Trièves :
LOUIS XIII AUSSI TRES CHRETIEN / ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE / DAUPHIN DE VIENNOIS / POUR LE MEME AVIS ET CONDUITE / CONTRE TOUTE ESPERANCE LUI A / DONNE SA PERFECTION ET ORDONNE / QU’IL S’APPELERAIT PONT DE BONNE / L’AN DE GRACE MDCXX IIII / UNUS DISTANTIA JUNGO / (Unique par la longueur, je réunis).

LA SALLE MANDRIN

Ancienne salle des gardes du Pont, c’est une pièce rectangulaire, voûtée, en pierre, avec une seule fenêtre. Elle est située dans le contrefort sud du Pont de Claix construit en 1611. Elle doit son nom à la légende selon laquelle le célèbre brigand Mandrin et sa bande seraient passés par le pont pour rejoindre leur troupe dans les environs de Montélimar. Après s’être emparés de la garnison, ils se seraient alors réfugiés dans cette salle qui depuis lors est nommée « salle » ou « chambre » de Mandrin.

Vous voulez en savoir plus : consultez le site de Jean-Claude Michel, claixois et historien local.